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L'actu de Bar en Blog
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9 février 2014

Cocoricouic

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Commentaires
H
Ah, bon ??? Y'a des Jeux Olympiques ???? ;)
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C
Le sport de haut niveau,c'est une grosse connerie,une arnaque à fric,non?
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F
Ce que j'adore, ce sont les commentaires des journalistes/commentateurs sportifs qui nous expliquent régulièrement avant l'épreuve que l'athlète se présente dans les meilleures conditions après une préparation intensive (physique et mentale, parfois réalisée aux Etats-Unis) ; qu'il est au meilleur de sa forme, et qu'il va enfin pouvoir, après des années de contre-performances, libérer une puissance jusque là bridée et indisponible pour diverses raisons dont on nous énumère la liste sans nous épargner les moindres détails ("mais cela ne nous regarde pas !").<br /> <br /> <br /> <br /> Et c'est le début de l'épreuve : premières fautes qui, pour les spécialistes au micro, n'auront qu'un impact insignifiant sur l'ensemble de la prestation, l'athlète cherchant pour le moment ses marques ; nouvelles fautes (ou chute disgracieuse, dans le cas du poutinage artistique), mais le podium reste en vue, car dans la dernière partie de l'épreuve, l'athlète au mental en US steel va mettre le turbo et donner libre cours à toute sa créativité technique et sportive, libérée et dopée par les erreurs commises en début de parcours. Mais les bévues s'enchaînent : là où les autres accéléraient, notre athlète engrange les pénalités et les retards. C'est une stratégie, nous assure-t-on. Tout baigne !<br /> <br /> <br /> <br /> Et c'est alors qu'intervient le Waterloo final : le triple axel à boucle piquée se termine dans les gradins ; bravant en tous points le règlement, le slalomeur tricolore emporte avec lui deux ou trois portes ; le champion de combiné nordique truffe de plomb la fesse grassouillette d'un supporter autrichien, et le sauteur à ski réalise un Télémark irréprochable sur le toit d'une pizzeria locale... <br /> <br /> <br /> <br /> Il ne faut que quelques secondes au commentateur pour se remettre de ce qui n'est somme toute qu'une "contre-performance", certes malheureuse et inopportune, mais qui ne compromet en rien les chances du compétiteur lors des futures épreuves de l'Olympiade : mauvaise météo, public partial, pression due aux Jeux, neige d'une qualité inférieure à celle qu'on trouve dans les Alpes françaises, nourriture locale suspecte, coup de fatigue après un entraînement trop intensif... <br /> <br /> <br /> <br /> Mais il reste des épreuves à disputer, nous dit-on, des épreuves qui, à n'en pas en douter, une fois l'athlète remotivé par sa présente contre-performance, permettront à l'étoile française de briller comme il le mérite au firmament olympique.
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